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Au 14ème siècle, deux courants de théâtre s’affrontent : le baroque et le classique. Jean-Louis Sbeghen, régisseur de théâtre et passionné par l’art théâtral, nous en dit plus.

Le théâtre baroque

Le courant baroque peut se résumer en trois mots : irrégularité, excès et désordre. Les auteurs de théâtre baroque mélangent les genres et les registres (une pièce peut être tragique et comique à la fois). De plus, ils n’hésitent pas à montrer des actions violentes qui peuvent choquer le spectateur. Enfin, ils ne font pas attention à la vraisemblance de leurs œuvres.

Ce mouvement reflète l’instabilité du monde du 17ème siècle.

Un auteur baroque à retenir ? Corneille.

Le théâtre classique

Le classicisme apparaît au milieu du 17ème siècle. Il représente le contraire du mouvement baroque. Il peut donc se résumer comme étant un genre régulier, mesuré et ordonné. C’est un courant qui entre dans des normes et qui doit répondre à des règles très précises. Par exemple, contrairement au baroque, le mélange des registres n’est pas autorisé. Une pièce est soit tragique, soit comique, mais pas les deux. Ensuite, il prône la bienséance (aucune action brutale ou choquante ne doit être montrée sur scène) et la vraisemblance.

Enfin, c’est ce mouvement théâtral qui invente la règle des trois unités qui est très contraignante : unité de temps, unité de lieu et unité d’action.

Ce mouvement reflète la stabilité du monde et de la monarchie absolue de Louis XIV au milieu du 17ème siècle.

Deux auteurs classiques à retenir ? Racine et Molière.